Le Quartier Français est le plus touristique et le plus gay de la Nouvelle Orléans. Il aurait dû être ce week-end l’épicentre d’un festival supposé être « comme la gay-pride, en mieux » mais il était bien vide lors de notre promenade hier.
« The city is unusually quiet » a commenté notre voisine Beth, qui faisait remarquer que beaucoup de locaux étaient en vadrouille, profitant d’un week-end de 3 jours grâce au lundi férié de Labor Day, mais que la ville était quasi déserte de touristes en raison de la fermeture des frontières et de l’annulation de la plupart des événements.
On profite donc d’un moment particulier, privilégiés de profiter d’une ville exempte de visiteurs, mais dépourvue de la vie qui l’anime habituellement. Et pourtant, rue Bourbon, une femme laisse entendre sa voix soul soutenue par sa guitare et par un batteur discret. Plus loin sur la place à côté du marché français, c’est un groupe complet qui anime une terrasse de sonorités blues. On devine ce qu’est l’âme du quartier et on a hâte – autant que les locaux certainement – de le voir sortir de cette hibernation subie et reprendre peu à peu vie.