Dance with Somebody

Ce n’était peut-être pas aussi bien que l’an dernier – sans doute parce que j’avais trop d’attentes après 2 années réussies – mais Horse Meat Disco reste la meilleure « circuit party » de l’année.

En début de soirée j’ai dit à mes amis que LA chanson que j’attendais était « MacArthur Park », et j’ai abandonné ma place dans la file d’attente du bar pour rejoindre le dance floor quand j’en ai entendu les premières notes peu après minuit.

Plus tard on entendra « Dancing on my own », « Dancing Queen » ou encore « Dance with Somebody », et je suis frappé comme l’an dernier à quel point le disco est un style si joyeux et dansant, même quand il est mélancolique.

Je me souviens avoir été longtemps hermétique à ce style, sans doute à cause de « I Will Survive » dont je n’a jamais compris pourquoi il était devenu un hymne de stades, et peinant à comprendre que l’on puisse chanter la rupture ou la nostalgie de façon aussi dansante.

Il est près de 3h quand les lumières se rallument, et je n’ai pas vu le temps passer. On ne me voit pas souvent dehors après minuit et je suis presque tenté de suivre le reste du groupe dans le Quarter.

Dimanche matin j’entends au téléphone la famille de Baptiste s’étonner de l’entendre raconter que j’ai dansé « en boîte » jusqu’au milieu de la nuit: « mais il a quel âge, Pierre? ».