Do Watcha Wanna

En 2018, Beyoncé est la tête d’affiche du festival Coachella. Le spectacle est un hommage à la culture des HBCU (Universités historiquement noires) et elle est accompagnée d’un brass band puissant, ouvrant le concert sur une reprise du « Rebirth Brass Band » de la Nouvelle Orléans.

(Le concert complet est dispo sur Netflix sous forme de reportage)

Depuis que je suis ici, ce « do watcha wanna »* est un peu partout: visuellement sur des t-shirts ou des affiches, et musicalement à chaque fois qu’un brass band joue. C’est à la fois un hymne et une devise de la ville.

Samedi, Jacques fêtait son anniversaire et a fait venir jouer sur son porche le Sporty’s brass band. Do watcha wanna.

Demain je vais pour la première fois au Superdome… voir Beyoncé!

J’étais allé au « On The Run » tour au Stade de France en 2014 et me souviens en être reparti avec une impression confuse et le sentiment que Beyoncé était devenue un produit marketing un peu vide. Après avoir été (opportunément?) « féministe » puis « BLM », l’écoute des paroles de son album « renaissance » m’a convaincu qu’elle n’avait pas grand chose à dire. « Apeshit » (sic) et le clip vidéo l’accompagnant, tourné au Louvre en 2018 étaient sans doute un avant goût: Beyoncé « règne » sur la pop mondiale mais n’est plus très inspirée. Do watcha wanna?

Si l’on en croit les communiqués de presse, « Renaissance » est un hommage à la dance music des années 70 (à laquelle elle a été introduite par son « oncle-gay-mort-du-sida »… queer baiting?). Je ne suis pas sûr d’accrocher à son hédonisme post-Covid, mais j’espère trouver demain au Superdome une énergie positive et dansante. Do watcha wanna.

(*pour « do what you want to »: « fais ce qu’il te plait »)