J’ai pris des centaines de fois le pont tournant et j’ai sans doute des centaines de photos de cette vue de la place Benjamin Zix.
Celle-ci est sans doute loin d’être la meilleure mais je ne me lasse pas de déambuler dans la Petite France et n’ai pu résister à prendre une nouvelle fois ce lieu en photo pour immortaliser mon passage nostalgique à Strasbourg.
Après trop de mégashows en 2024, le contraste est incroyable. Arrangements parfaits, une douzaine de musiciens sur scène dont on entend distinctement chaque note et le style unique de ce petit orchestre de Portland.
Je ne connaissais que quelque chansons et n’étais initialement pas plus emballé que ça, parce que les inspirations latines ne sont d’habitude pas ma préférence. Quelle erreur cela aurait été de passer à côté de ce tour célébrant leur 30 ans de carrière!
Chaque musicien est exceptionnel, chaque chanson a une histoire plus ou moins baroque, une langue ou une signature sonore empruntée à un style différent. Et ce son! Qualité parfaite liée à la précision des musiciens, aux arrangements subtils et à une ingénierie sonore qui sert admirablement le groupe.
Ils sont si bons qu’ils peuvent se permettre d’être détendus, presque nonchalants et pourtant si pros. Merci Pink Martini!
Je ne me souviens plus de si j’ai lu le bouquin de Lessig, ou seulement un extrait dans la compilation des écrits de Aaron Swartz.
Le premier paragraphe de ce billet de blog donne un bon aperçu de l’idée générale:
Code is law, Lawrence Lessig famously said years ago, and time has not robbed the idea of any of its force. The point, so eloquently defended in his book Code, and Other Laws of Cyberspace, is that in the worlds created by software, the design of the software regulates behavior just as strongly as any formal law does; more effectively, in fact.
L’annonce de Zuckerberg d’en finir avec la modération sur Facebook et le changement des conditions d’utilisation décrivant noir sur blanc les discriminations désormais tolérées font froid dans le dos.
À la dame derrière moi, revenant tout juste de Paris et me demandant pourquoi un français peut envisager de s’installer à la nouvelle Orléans, j’ai répondu: “pour ça!” faisant un signe embrassant la salle principale du Always Lounge devant nous, en contrebas de la petite estrade sur laquelle nous étions assis.
C’était ma seconde fois à la “New Orleans High Society Hour” et la qualité du show était toute aussi bonne qu’il y a quelques mois.
Je ne sais pas bien décrire ce qui en fait la magie, je crois que Angie et son Jazz band réussissent à exploiter tous les clichés du genre, sans pour autant que cela ne semble trop artificiel ou produit.
Le résultat est un de ces moments où je me surprends à penser que je ne connais pas d’autre endroit où cette atmosphère existe. Un de ces souvenirs que je consigne dans mon journal (papier) dans la catégorie « Moments and Highlights ».
(“I Love You, AllWays” est le nom du film sorti cet automne, et qui raconte comment le cabaret a traversé la pandémie de Covid-19)